​Olivier Martel, artiste photographe

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« La grande aventure de l’existence est de trouver là où l’on est bien. » — Sylvain Tesson

Cette citation résume sa quête : celle d’un lieu d’harmonie, où l’homme peut enfin se reconnecter à la nature, tout en redécouvrant son propre équilibre intérieur.

Elle résonne avec son parcours d’huissier de justice pendant 20 ans reconverti à la photographie de paysage au cours de la pandémie de 2020. 

Motivé par un profond désir de liberté et de quête de sens, il se tourne vers la photographie de paysage, où la nature devient un espace de contemplation et de résilience.

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Une pratique influencée par la nature et la peinture

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Olivier Martel trouve son inspiration dans les grands espaces, des montagnes aux forêts, des étangs aux plages désertes. Sa photographie, marquée par une sensibilité intime à l’impermanence des choses, se nourrit de ses errances solitaires à travers des paysages silencieux et majestueux. La nature est pour lui un miroir introspectif, un lieu où l’homme fait face à sa propre fragilité.

S’inspirant du romantisme du peintre Caspar David Friedrich et des jeux de lumière chers à Turner et aux impressionnistes, ses œuvres oscillent entre figuration et abstraction, offrant des perspectives qui privilégient l'émotion et l'atmosphère plutôt que la stricte reproduction du réel.

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Thématiques et démarche artistique

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Le travail photographique d’Olivier Martel s’articule autour de la notion japonaise du mono no aware qui est l’art de voir l’émotion dans les choses et de les transcrire, un art de l’éphémère et une attitude teintée de mélancolie face à l’impermanence.

La fragilité des glaciers, la puissance des tempêtes, les lumières changeantes d’un crépuscule : autant de phénomènes qui renvoient à la temporalité et à l’éphémère. À travers sa pratique, il incite le spectateur à contempler la nature non pas comme un objet de possession, mais comme une entité fragile.

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Une vision d’avenir

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Olivier Martel poursuit aujourd’hui un projet ambitieux sur la disparition prochaine des glaciers pyrénéens, une problématique environnementale qui occupe une place grandissante dans sa démarche. Ce projet, en cours de développement, vise à documenter non seulement la beauté éphémère de ces paysages mais aussi leur transformation irréversible sous l’effet du réchauffement climatique.

Cette réflexion se déploie dans une approche à la fois poétique et engagée, où la photographie devient un puissant outil de sensibilisation.