DES VILLES AUX CABANES DANS LES FJORDS NORVÉGIENS
Après un premier volet consacré à la découverte des magnifiques paysages hivernaux des fjords du nord ouest norvégien (à retrouver en cliquant ici), il m'était impossible de quitter un tel environnement.
Il fallait que je me mette en quête du lieu idéal pour poser mon sac et habiter ces paysages.
Et c'est en photos que je pars à la recherche des fameuses cabanes colorées de Norvège.
La plus grande ville du coin, TROMSO, se trouve sur une île et n'avait eu d'autre choix que de s'ancrer dans ce paysage grandiose, entre mer et montagnes enneigées. Mais je n'étais pas venu jusqu'au bout du monde pour replonger dans les affres de l'urbanisation, aussi sauvage soit-elle.
En m'éloignant un peu de cette grande agglomération, je découvre les premiers hameaux alanguis discrètement au fil de l'eau.
Comme si leur souci unique était de s'inscrire dans la Nature sans y laisser de traces.
Dans certains villages, la couleur dominante des façades est le blanc, synonyme ici d'un certain luxe.
Il n'était pas question de faire tache au milieu de ces montagnes immaculées.
Au fond des fjords, les premiers villages de pêcheurs font leur apparition.
Des façades rouges et des façades jaunes, soit les couleurs les plus économiques créées à l'origine en associant ocre et huile de foie de morue.
Dans les coins les plus reculés, à mesure que le jour se déroule, le soleil se fait rare.
Il faut que je m'inspire de ces pêcheurs pour dénicher le spot idéal.
Et pouvoir me relier totalement aux éléments.
En débarquant sur l'île sauvage de Senja, l'habitat se fait de plus en plus épars et se concentre dans quelques villages, nichés entre mer et haute montagne.
A la tombée de la nuit et l'arrivée du froid, l'ambiance devient féérique.
Je tombe aussitôt sous le charme de ces lieux si singuliers..
Le lendemain matin, l'atmosphère change radicalement, devenant presque irréelle avec l'arrivée de la tempête.
Peu à peu la neige semble absorber le village.
Ne laissant à mon regard que le strict nécessaire.
J'erre des heures durant dans les rues désertes, luttant contre la tempête et mon désir de finir mes jours ici.
Mon Salut viendra, qui sait, de cette église qui s'illumine au loin.
Le lendemain, je quitte le village alors que le soleil a fait son retour.
Il est temps de reprendre la route à la recherche d'une nouvelle quiétude.
Tout au long du chemin, je n'aurai que l'embarras du choix :
Devrais-je opter pour une cabane au milieu des arbres ?
Celle-ci ferait parfaitement l'affaire.
Tandis que celle-là serait bien trop cossue pour ce que j'ai à faire.
Et celle-là encore trop grande et sans charme aucun.
Oserais-je vivre au pied de cette paroi, à la merci des vagues ?
A peine le temps de réfléchir qu'une nouvelle tempête de neige s'abat, rendant au paysage sa part de poésie.
Une sorte de douce féérie s'empare des lieux.
Mon Graal n'est plus très loin, je n'ai plus le moindre doute.
Mon choix est fait : ce sera forcément une cabane !
Elle sera rouge et isolée.
Elle aura peut-être élu domicile sur un îlot.
Ou revêtira un aspect moins traditionnel.
Mais elle s'ouvrira sur les montagnes.
Et je pourrai même vous y accueillir.
Au bout de quelques jours, je découvre enfin le spot idéal.
Mais c'est ici finalement que je fais le choix de m'établir...
Du moins le temps d'un rêve et d'un récit consacré aux cabanes dans les fjords norvégiens.
A moins qu'un jour, peut-être...
Oh Olivier comment ne pas tomber amoureux de ces magnifiques paysages.
moi c’est fait,c’est vraiment trop beau.
je retiens votre invitation dans cette cab rouge isolée
vos photos sont superbes et les récits comme toujours savoureux,merci pour ce partage enchanteur.
patricia