MON NOUVEAU PHARE OUEST
Pour ce nouvel épisode des récits photographiques d'un photographe de paysages, je vous entraîne à l'extrémité de la Bretagne et bien au-delà puisque nous embarquons pour la fascinante Ile d'Ouessant.
Dernière terre de Bretagne avant l'Amérique.
Et nouvelle terra incognita pour le photographe que je suis.
En ce mois d'octobre, après de longues heures de voyage, je découvre ces paysages sauvages dont j'avais tant entendu parler.
Point de tempête à l'horizon mais des grandes marées, promesse de spectacle dans cet autre Finistère.
Cette île aux 5 phares sera-t-elle fidèle à sa légende ?
Début de réponse en images :
Dès l'aéro-port du Conquet, j'ai senti le choc.
Du souffle barbare qui m'attendait au large.
Malgré le calme apparent, le danger est partout, tapi dans l'eau.
La première journée passée sur l'île me laisse le temps de faire connaissance en douceur avec le côté hospitalier de l'île.
Je découvre une côte Est tournée vers le continent et qui semblerait presque accueillante.
Au second jour, j'entreprends de longer la côte par le Nord et de mettre le cap à l'Ouest.
Et c'est un tout autre visage qui s'offre à moi en cette matinée presqu'estivale.
Des paysages aux accents de Far West.
Je suis totalement envoûté par cette côte tout aussi déchiquetée que sublime.
Dans ma conquête de l'Ouest, je n'ai qu'à suivre le Phare du Cléach au loin.
Tel Don Quichotte dans sa quête, je lutte contre des moulins à vent imaginaires.
A mesure que je progresse, de nouvelles terres, en lambeau cette fois, apparaissent.
De plus en plus hostiles et presque magnétiques.
Des paysages dans lesquels l'homme a tenté de s'inscrire en vain.
Les heures s'écoulent et la mer s'agite sous l'effet de la grande marée montante.
Et les embruns magnifient l'atmosphère de cette fin de journée.
J'aurais pu rester là pendant l'éternité.
Mais la côté Ouest de l'île n'est plus très loin et déjà je peux l'entendre hurler.
Les derniers rochers, esseulés au milieu des champs de bruyère, sont à la hauteur de ce qui m'attend par la suite.
Des murailles de pierres s'érigent ça et là en remparts dérisoires.
En bord de mer les places sont chères et il faut jouer des coudes pour s'installer aux premières loges.
Le rideau d'écume se lève et le spectacle peut enfin débuter.
A l'abri des rochers, j'observe le monde s'agiter.
Je demeure sans voix et fasciné par le spectacle que m'offre la Mer d'Iroise.
Je profite d'un court entracte pour reprendre mon souffle et essuyer mes objectifs.
Il est déjà temps de regagner ma place pour admirer la suite.
Et quelle suite !!!
Une suite à découvrir dans le prochain épisode ...
P.S. : Un immense merci à mon ami David qui a rendu ce voyage en terre inconnue possible, m'a fait partager son amour d'Ouessant et sa passion pour ses phares mythiques.
Si vous aussi vous souhaitez me faire découvrir des paysages et des lieux qui vous tiennent à coeur, n'hésitez pas à me contacter.
Merci Olivier de nous faire partager les beautés de la création
Oh encore une fois je suis sans voix par la beauté de vos photos et de vos récits,au tout début je reconnais les premiers paroles’d’u chanson de Nougaro ( enfin je crois):.
merci pour toutes ces photos, ah oui la Bretagne est magnifique.
hâte de découvrir la suite Olivier merci .