L'année 2023 avait débuté dans le SUD du Maroc, dans un îlot sablonneux du Sahara (voir l'épisode 21 & l'épisode 22 des récits photographiques).
Elle s'était poursuivie au NORD de la Norvège, sur l'île de Senja (voir l'épisode 23, l'épisode 24 & l'épisode 25).
Après quelques détours par les Alpes et les Pyrénées, j'avais mis le cap à l'OUEST et l'île d'Ouessant (voir l'épisode 27 & l'épisode 28).
Elle ne pouvait que s'achever sur une île et à l'EST du Monde.
Direction donc Bali et ses cascades pour finir en beauté et de la plus belle des manières.
En quittant la côte surpeuplée et surchauffée pour rejoindre les montagnes de Munduk, j'étais loin d'imaginer les trésors cachés que j'allais y découvrir.
En habitué des cascades de montagne, je croyais pourtant savoir à quoi m'attendre.
Mais j'avais oublié qu'ici la jungle régnait en maître.
Il faut moins d'une heure de marche depuis le village pour faire connaissance avec la toute première de ces cascades, jaillissant de nulle part et avec une force inouïe.
Mais ce n'est qu'aux dernières heures du jour que les choses sérieuses débutent lorsque j'aperçois au loin la seconde cascade.
C'est sous la forme d'un tableau, à la fois végétal et vivant, qu'elle m'apparaît.
Entre nature foisonnante et humidité omniprésente.
Il faut que je me rapproche de ce pont de bois, édifié là pour la contempler dans son écrin de nature.
Et c'est depuis ce pont que je peux prendre la pleine mesure de la splendeur du paysage.
Le lendemain, c'est dans ce même environnement qu'un tout autre décor s'offre à moi.
Entre la roche et la végétation luxuriante, ce n'est pas une mais deux cascades qui se frayent un chemin jusqu'au bassin.
Je ne peux m'empêcher de me mettre à l'eau pour observer de plus près une architecture aussi pure.
Quelle incroyable sensation que de s'immerger sous ces flots dans un tel tumulte !
A quelques lieues de là, il me suffit de lever la tête pour découvrir de nouveaux joyaux.
En arpentant la jungle, il est même des cascades secrètes qui ne demandent qu'à se révéler.
Mais je suis décidément loin d'être au bout de mes surprises.
Et c'est au détour d'un sentier que jaillit au loin une nouvelle merveille.
Les quelques visiteurs installés autour du bassin permettent d'en prendre la mesure.
Je reste de longues minutes interdit devant ce panorama d'une infinie beauté.
C'est pourtant une autre de ces cascades qui m'attend au bout de cet escalier sans fin taillé dans la roche.
Ou plutôt une double cascade.
Dans quelques minutes, à mon tour, je ferai comme cet homme, prêt à m'enivrer de ce spectacle ahurissant.
Et je me jetterai à l'eau pour tenter d'unir mon souffle à celui de cette cascade.
Dans un vacarme étourdissant et sous un déluge d'humidité, je suis prêt à sacrifier mon appareil photo pour une image de plus.
Une image qui aurait le goût du sublime.
Immergé sous le flot de cette cascade se déversant sur plus de 50 mètres de hauteur, je crois bien que je n'avais jamais fait de photo à la mesure des émotions ressenties.
A suivre ...
Si vous souhaitez me faire découvrir des paysages ou partager des aventures qui vous tiennent à coeur, n'hésitez pas à me contacter pour en discuter.
Quelle puissance, mais quelle douceur. Quel calme, mais quelle intensité. Merci pour ces belles émotions.
Un pur bonheur de te lire….une intense émotion visuelle partagée…un talentueux photographe !!! Trop fiers de toi😘😘 S&P
Alliance magique des éléments… le minéral et le végétal sublimés par une eau libre, généreuse et tumultueuse. Comme un retour aux sources, aux origines… si ce n'était la présence (discrète) de l'homme…
Vertigineux et fascinant. Merci pour cette belle émotion visuelle ❤️
Noté 5 étoiles sur 5.
Chouette reportage. Le rendu des couleurs est profond, bien à l'image des verts et des noirs balinais
Oh alors là cette série est faite pour moi.j’adore les cascades et je suis aux anges ,mon dieu que c’est beau,toutes ces photos sont superbes mais j’aime beaucoup la quatrième photo en partant du haut,elle est superbe je resterai la à contempler.
Bravo pour vos récits comme toujours,et hâte de voir la suite.
Bravo à vous Olivier